Le DRACULA de Luc Besson
Luc Besson revisite le mythe du vampire en ne rendant qur partiellement à César ce qui appartient à César, c'est-à-dire à Bram Stoker… J'ai hélas passé l'âge où ce mythe me fascinait. Aux plus jeunes, de faire la part des choses. Mais seront-ils sensibles à cette histoire d'amour éternel, romantisme oblige ? Car 400 ans, c'est long pour une génération qui zappe autant en amour qu'en culture…
J'aurais aimé être éblouie par les costumes (ceux du XIXe siècle sur fond de Palais-Royal), par la forêt enneigée de… Laponie (où quelques scènes ont été tournées). Malheureuse impression de déjà vu ! Caleb Landry Jones, dans le rôle du vampire amoureux, qui acceptera enfin la mort qui lui a été si longtemps refusée, n'est pas vraiment effrayant sous son aspect de vampire, peut-être plus attirant sous celui de séducteur de la gent féminine, étonnamment représentée. En revanche, le rôle du prêtre interprété par l'appliqué Christoph Waltz est intéressant ; il vole la vedette à son binôme, le personnage falot (et pleutre) du médecin.
Quoi qu'il en soit, il faut voir ce film qui complète la talentueuse filmographie de Luc Besson.