Le dernier opus de Cédric Klapisch
Un grand trou dans ma culture cinématographique : je ne connaissais pas ce réalisateur. Le battage médiatique a été tel que j'ai tenu à voir au plus vite La Venue de l'avenir. Mais comment se fait-il qu'ayant eu des moments d'émerveillement et de fugaces instants d'émotion pendant la projection, je reste sèche pour l'évoquer ? Avec du recul, c'est peut-être la mise en avant du thème générationnel et d'une certaine façon, de l'héritage chromosomique, si je puis dire, qui me défrise avec ces 4 cousins qui partent à la recherche de leur aïeule paysanne commune : Adèle brillamment incarnée par Suzanne Lindon… Beau casting : il est vrai que les chiens ne font pas des chats : les jeunes acteurs ont de qui tenir entre Lindon, Giraudeau, etc.
Faisons la part de l'héritage culturel, le régal impressioniste avec Claude Monet, la naissance de la photographie avec Nadar qui illustrent les allées et venues entre passé et présent, plus exactement entre 1895 et 2025. On prend plaisir à revoir les fresques de l'Orangerie et à visiter les jardins de Giverny. Le Paris des années 1900 est reconstitué à merveille. Mais aurais-je plaisir à revoir ce beau film ? Ce n'est pas certain. Ce qui est certain, c'est qu'il faut l'avoir vu.
Une phrase clé : le jeune homme de l'histoire, au début réticent à se plonger dans l'Histoire remercie son grand-père de l'avoir poussé à s'embarquer dans la quête de l'aïeule avec ces mots ou quelque chose d'approchant : "Maintenant que je sais d'où je viens, je sais où je vais."