Ce dernier film de David Cronenberg me laisse dubitative.
Quelle idée saugrenue, à défaut d'être franchement morbide que d'imaginer des cercueils connectés permettant de rester en contact avec les morts, et par là-même d'en suivre la lente décomposition ! Il s'agit d'un récit de deuil quasi autobiographique, le cinéaste ayant perdu sa femme, suite à un cancer. Précisément, le cancer ne serait-il pas au cœur de cette histoire en épinglant le rôle des médecins plus soucieux de l'avancée des technologies que du bien-être de leurs cobayes de malades ? Mais c'est une opinion tout à fait personnelle. Revenons-donc au film.
Entre thriller d'espionnage high-tech sino-russe en passant par l'Islande, histoire d'anticipation d'un monde très proche avec l'intellignce artificielle au centre de nos vies et romance noire, le propos est bavard et confus.
Reste le jeu des acteurs, la performance de Diane Kruger (Rebecca et sa sœur), celle moindre de Vincent Cassel (Karsh, le richissime quinquagénaire) et de Guy Pearce (le frère de ce dernier)..