Rembrandt, un film de Pierre Scheller, porté par Camille Cottin et Romain Duris
Un film ambitieux et bavard qui peine à convaincre de ce dont on est déjà convaincu. Quel rapport entre le choc ressenti par l'héroïne devant trois tableaux du maître (il paraît que ça s'appelle le syndrome de Stendhal), le nucléaire et le changement climatique ? Mais je suis bon public : je me suis efforcée de voir une réflexion profonde sur le progrès qui engage l'humanité pour une période indétermnée sur une pente fatale, et dont à l'époque de Rembrandt, on ne pouvait avoir aucune idée ; j'ai même, à la toute fin du film, cru percevoir une note d'optimisme… Accrochons-nous à ce cinéma contemporain qui ne me procure plus guère d'émotion.