Articles de iroise16

Un film de Kei Ishikawa, adapté du roman de Kazuo Ishiguro

Le spectateur est invité à un va-et vient entre le Nagasaki des années d'après guerre et l'Angleterre des années 80 où  réside Niki qui a pour projet d'écrire  autour de la catastrophe de la bombe nucléaire et du vécu de sa mère Etsuko à cette époque. Celle-ci se fait prier  car les fantômes du passé pèsent lourd d'autant qu'elle vient d'apprendre la mort de sa fille née d'un premier mariage.  On appréciera le jeu de  l'actrice Suzu Hirose qui interpète Etsuko, mère au foyer ; en 1952, celle-ci se lie d'amitié avec  Shishaido qui s'apprête  à suivre en Amérique son amant, un soldat américain. En dépit de certains points qui restent obscurs, la narration se fait tout en finesse et élégance par les non-dits et le jeu sans faute des acteurs. Il est question de la bombe et de l'irridiation des surviivants, du changement inéluctable de la  société japonaise (éducation des enfants, sororité des femmes, etc.). On reste attentif avec quelques instants de brève émotion : c'est un film à voir.

Le film de Jafar Panahi primé au festival de Cannes

Un prix Ô combien mérité ! Avec du courage, des acteurs comme Wahid Mobaser, Mariam Afshari, Ebrahim Azizi, et peu de moyens, Jafar Panahi réalise un tour de force qui nous tient en haleine, nous force à la réflexion sur ce que nous savions déjà du régime iranien  et au-delà sur l valeur du doute et celle de la vengeance, légitime ou non.

Pour la petite histoire, j'ai gagné ce bégonia à racines fasciculées, originaire du Brésil,  grâce à @paris4nature en postant une photo des parterres du parc de Choisy lors du concours Défi des jardiniers !

Voir le parterre en question sur Instagram

Le saviez-vous ? Le nom de la plante vient de Michel Bégon, intendant de Louis XIV,  qui en fut le découveur.